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Au bord de la ligne

6 avril 2011

Le vide

Je souhaiterais parler du vide qui m'habite régulièrement ces derniers temps!

Je ne sais l'expliquer! c'est un vide angoissant, je l'avais déjà ressenti mais jamais aussi longtemps!

Il disparaît quand je lis ou quand je regarde la téléou que je danse, mais sinon, peu importe le lieu, la compagnie...Le vide angoissant est là! C'est un énorme je sais pas qui vient de je ne sais où! Je ne sais comment m'en débarasser et j'ai très peur que cela dur car cela allait mieux et je refuse que mon corps somatise ainsi!

Car oui, cela ne peut être que ça! Pourvu que ça passe!

Je pense aussi que les nombreux changements dans ma vie en sont peut être à l'origine!

Pour le positif: tout va bien avec l'amour de ma vie (je me suis surprise à être heureuse en pliant des draps avec lui!!!pfff); nous allons être propriétaire d'un super appart' neuf, et quand nous le serons, nous mettrons bébé en route! un petit Liam ou une petite Teyla! Donc beaucoup de bonheur!

Pour le négatif: je n'ai pas vraiment tenu ma liste! Je n'ai lu aucun livres que je devais pour mes cours (jai quand même eu la moyenne au partiel), jai pas révisé la langue française mais jai quand même eu la moyenne (ça encore ça peut aller en fait), mais jai pas acheté le livre dhist litt ducoup jai pas pu réviser et jai eu 8; et la cerise, c'est lhist art antique où jai eu 3! Sans compter que je me suis plantée en beauté pour mon exposé! Bref, je risque de rater mon semestre et ça me fait très très chier, et coe dhab à chaque fois que je me foire, ça ne me sert pas de boost, c'est plutôt le contraire! l'intention y est, mais au moment de m'y mettre, je change toujours d'avis! je ne peux rien espérer avec ce comportement et c'est bien ce qui m'attriste! je dois me battre contre moi-même en fait et c'est très dur!

Enfin, en relisant ça, rien de plus qu'une vie normale! Alors je vais m'apaiser au moins un instant et le vide n'est peut-être rien d'autre qu'une grande pression qui monte et monte et que je gère difficilement! La présentation publique de on option danse me térrifie d'ailleurs!!!!

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22 février 2011

Liste pour moi!

Bon je me sens débordée, et j'ai le sentiment que je vais foncer dans le mur à tout moment!
Alors j'ai décidé de faire une liste, histoire de me rasséréner un peu.

  • Acheter les livres +
  • Rattraper les cours + (il manque td médiéval et espagnol)
  • Bosser l'exposer d' Histoire de l'Art Antique avant les vacances : frises des panathénées du Parthénon. (8 mars)
  • Lire L'Enfer de la Divine Comédie de DANTE.
  • Travailler mon exposé d'Histoire de l'Art Médiéval pendant les vacances : la façade de Modène.   (11 mars)
  • Faire des fiches résumé sur Don Quichotte  de CERVANTES.
  • Bosser la langue française (facile!)
  • Acheter livre histoire littéraire XX°.
  • Donner mon préavis pour la chambre avant fin du mois.
  • Déménager toutes mes affaires à l'appartement.
  • Ranger et faire le ménage à l'appartement.
  • Nettoyer la chambre correctement (surtout taches de sang).
  • Poster lettre ophtalmologue pour récupérer mon dossier.
  • Prendre rendez-vous avec un nouvel ophtalmologue.
  • Justifier toutes mes absentes
  • Rattraper mes cours d'espagnol
  • Essayer de ne pas me planter!!!!
8 février 2011

Serais-je un jour quelqu'un, ou du moins, quelque chose?

Lorsque j'imagine parler de moi à quelqu'un, me décrire, me vendre lors d'un entretiens par exemple, c'est d'abord un vide, un très grand vide qui me vient en tête. Puis, je saurais peut-être jouer un peu la comédie en disant que j'ai travaillé avec des enfants, que je m'en sortais bien...
Mais ce que mon regard dirait ne serait autre que "Je ne vaux rien"!
Mon regard exprimerait à quel point je suis lamentable, et ma honte de ne pas réussir à changer quoi que ce soit dans mon être si détestable!
Qui voudrait d'une menteuse? C'est vrai, je suis une menteuse. Car tout dans mon physique, dans ma vie sociale, montre que je suis une adulte; il n'en reste pas moins que je me comporte comme une enfant. Une enfant en souffrance mais une enfant quand même. Je suis constamment en demande d'attention, et même si je n'en voulais pas, mon comportement est tel que personne ne pourrait de manière sensée penser qu'il est bon de me laisser seule. Je suis dangereuse pour moi-même. J'ai 23 ans et j'ai l'air d'en avoir 13!
J'ai presque le même comportement qu'à mon adolescence si ce n'est qu'à mon adolescence, l'objectif était d'attirer l'attention. Aujourd'hui, je préfèrerais que l'on m'oublie... Tout du moins, que l'on ne me traite pas comme une enfant! Je n'en suis pas une même si mes gestes disent l'inverse!
  Je recommence à boire bien plus que de raison, à en perdre les sens. Je recommence à harceler téléphoniquement celle qui fût ma mère de la danse. Je sais que je ne devrais pas mais je ne peux m'en empêcher. Après cela, je me haie au plus haut point! Je voudrais me planter un poignard dans le ventre pour imprégner cette nullité en moi! En guise de punition, je pourrais voir cette cicatrice et ne jamais oublier à quel point je ne suis qu'une m....e! Comme si c'était possible de toute façon! Mon être se charge de me le rappeler au jour le jour, de plus en plus, plus intensément à chaque fois! Au point d'avoir envi d'avaler la boîte entière d'anxiolytiques. Ce ne serait pas forcément pour me supprimer mais surtout pour arrêter ce flots morbide de pensées qui m'assaille. Faire une pause, ce serait tellement reposant!
Puis il y a les scarifications, ces douces plaies qui me ramènent à moi. Qui sont là pour dire " Tu vois, tu vis, c'est bien toi, tu es là!". Qui sont aussi porteuses de messages moins rassurants : le signe que je me déteste.
  Je n'arrive pas à comprendre pourquoi je suis comme ça. Pourquoi je pique des colères sans raisons valables et fais souffrir de ce fait les gens que j'aime! Pourquoi, un jour je vais  être bien ou presque, et me comportait comme une adulte, avoir un semblant de confiance en moi, et le lendemain, me sentir incapable d'assumer une discussion avec quelqu'un d'inconnu, ou de même, me sentir incapable de prendre le téléphone pour commander une pizza! Pourquoi ai-je le souvenir de moi enfant qui étais sûre de moi, confiante, insouciante même, et qui était plutôt une meneuse de troupes alors qu'aujourd'hui je me sens soumise, en totale discordance avec la société qui m'entoure. Plusieurs fois, il m'est arrivé de penser que je n'étais pas née à la bonne époque. Naître quelques décennies plus tôt m'aurait peut-être mieux convenue. Je me sens tellement agressée par la vie de tous les jours, pas ces informations qui flirtent avec l'horreur de certains films. Cela m'atteint tellement! Pourquoi ai-je l'air d'être plus sensible que les autres à ce genre de choses? Pourquoi ne suis-je pas normale? Mon cœur est-il trop petit pour contenir autant d'informations qu'il est prêt parfois de sortir de ma poitrine dans des moments de panique; ou au contraire est-il si gros qu'il engrange plus de sentiments que ceux engrangés par la moyenne des gens, ainsi je ressens des tas de choses que d'autres ne peuvent pas ressentir du fait de leur normalité.
  Peut-être que si le monde de nos jours n'étais pas si désespérant, peut-être que s'il était une utopie, je vivrais le plus grand de tous les bonheurs! Peut-être...

3 février 2011

...Ou Borderline! (comportements)

Le souvenir de mes troubles remonte au début de mon adolescence. Je les ressentais déjà plus tôt, mais je les exprimais autrement, par le biais de l’écriture de poésie par exemple. Mais je me sentais déjà plus sensible que la moyenne. Ce souvenir de mes troubles plus importants remonte au début de mon adolescence. Je ressentais un grand sentiment de vide intérieur et d’impuissance, plus le temps passait plus je me dévalorisais. J’ai commencé à tracer des marques sur mes mains, des coupures. J’agissais ainsi en réponse à mon désarroi. Je ne savais comment faire autrement pour me sentir vivante. Je voulais faire fuir ce vide en espérant qu’il s’écoulerait de mes plaies. Sur le moment cela fonctionnait assez bien puis rapidement il s’agissait d’une raison de plus pour me détester bien que cela ne m’empêche guère de réitérer ce geste auto-agressif. Je me sentais sombrer dans ce qui aux yeux des autres était une crise d’adolescence bien corsée. Puis j’ai commencé à idéaliser une personne. Il s’agissait de ma professeure de mathématiques. Je ne saurais trop expliquer pourquoi. Ce que je sais, c’est qu’elle fut la première mais certainement pas la dernière pour qui j’ai ressenti une sorte d’idolâtrie, et le point commun qu’il y avait entre ces personnes et que je pouvais simplement ressentir et me faisais les trouver belles, était leur caractère incroyablement humain. Je me sentais irrésistiblement attirée par elles. Cette professeure fut donc la première à qui je vouais cette admiration. Je pensais donc, en la ressentant ainsi, qu’elle avait sûrement les réponses à mes questionnements intérieurs et mettais tout en œuvre pour me confier à elle. Sans pour autant le faire délibérément. J’écrivais donc partout sur mes cahiers des textes morbides. Je continuais évidemment de me scarifier et essayais de lui montrer. Je n’ai pas parlé avec elle à cette période. Elle faisait mine de ne pas voir. L’année d’après je tombais « admirative » devant ma professeure d’histoire-géographie. C’était une femme pleine d’entrain et d’enthousiasme, dont les yeux exprimaient une grande réceptivité. Je montrais de plus belle mes scarifications et elle tomba par chance ou malchance, sur un courrier que j’écrivais dans lequel je parlais de mes états d’âme. Il ressemblait plus ou moins à l’annonce de mon suicide prochain, ce qui eu pour effet de provoquer un tsunami dans la sphère qui m’entourait. J’ai fait durer cette histoire en tentant de masquer les dégâts pour qu’au final elle m’éclate au visage avec l’intervention de deux professeurs, de la conseillère principale d’orientation, de l’infirmière, du principale et bien-sûr de mes parents. Quel ne fut pas le scandale quand ils découvrirent mes scarifications, et quelle ne fut pas la force de la gifle de mon père pour toute réaction. Ils ont tout de même tenté de me faire prendre en charge par un professionnel, profession oblige étant tous deux en psychiatrie, mais ça n’a pas aboutit. J’étais bien trop fermée, et je n’étais pas prête de céder ma clée. L’année suivante, ce fut mon professeur d’histoire-géographie qui m’obnubila. Je pense que cela venait du fait qu’il était tout l’opposait de mon père mais qu’il avait quand même su lui tenir tête lors d’une rencontre parent-professeur. Mon père était effrayant mais il ne se démonta pas pour autant. Cette année là, je commençais à manifester un certain penchant pour la bouteille. Je continuais pour la troisième année de me scarifier et cela s’était d’ailleurs étendu à mes bras, mes cuisses et mes chevilles. Ma dernière année de collège fut donc également le théâtre d’un scandale qui acheva d’inquiéter mes proches. Ce fut l’année où je décidai d’écrire une lettre à chacun des professeurs que j’admirais en leur avouant l’importance qu’ils avaient à mes yeux. La parole s’en trouva un peu débloquée auprès d’eux et me fit grand bien, bien que non suffisante pour me sortir de mes problèmes.

Puis je quittais ce lieu pour ce qui me semblait être la coure des grands. Le vide en moi était resté toujours lattant depuis qu’il s’y était installé. Mais je ne savais pas encore à l’époque qu’il ne partirait plus. Je me suis mise à consommer drogue et alcool régulièrement, au point de ne plus être moi-même des mois durant. Je faisais subir à mon corps en plus de mes blessures volontaires, des crises d’anorexie et de boulimie. Deux trous avaient été fait dans le mur et la porte de ma maison à cause de crises de rage incontrôlées. Inutile de dire que mon téléphone mobile avait de nombreuses fois connu l’ivresse du vol plané. J’ai bien failli une fois, lors d’un épisode du même genre, casser une porte des toilettes de mon établissement scolaire. Enfin, j’étais au lycée et je tentais de cacher mes comportements autodestructeurs, malheureusement l’alcool m’a trahit. Un jour, en classe d’espagnol, dont j’admirais grandement la professeure, étant ivre, je n’ai pu refréner une pulsion de scarification. Je m’acharnais à me déchirer le poignet à la lame, mon sang s’égouttant sur mes chaussures et le sol. Malheureusement ou heureusement, cela n’a pas échappé à la vigilance de certains qui s’en trouvèrent choqués et se hâtèrent de le faire savoir aux personnes  d’influences. Nouveau scandale : professeurs, conseiller principal d’orientation, surveillants, infirmière et parents furent avertis. Pour la discrétion, c’était raté ! C’est environ à cette période que j’ai fait une tentative de suicide qui a presque réussie. Mais une personne a décidé de me sauver. A l’époque cela m’avait rendu triste. J’allais rentrer en clinique psychiatrique à ma demande quand j’ai rencontré celui qui serait mon fiancé.

Au début, ce fut comme si j’avais retrouvé la partie de moi manquante et que je me retrouvais complète et heureuse, bien que mon penchant pour la bouteille soit toujours présent.

J’obtins mon bac et partis à 300km de chez mes parents pour vivre avec lui et faire de la danse. J’appréciais ma nouvelle vie. J’étais aimée, choyée, indépendante… Je ratais la danse car quelques années auparavant j’avais perdu toutes mes convictions. Je tombais enceinte à la même période. Aussi j’avortais. Ce geste ne me laissa pas indemne. Je recommençai à me scarifier causant par la même la douleur et l’incompréhension de mon fiancé. Je gardais toujours ce petit penchant pour l’alcool que j’avais. Depuis, chaque année, à la période où aurait dû naître cet enfant, ce n’est que souffrance qui m’habite, comblant le vide qui s’y était installé. C’était du moins une souffrance dont je connaissais la cause. Je n’avançais pas dans mes études, telle que je me voyais j’étais, bonne à rien. La troisième année après mon installation avec mon fiancé, je ne faisais rien de mes journées, ou presque, et je basculai dans l’alcoolisme. Je buvais à en être ivre, provoquant en moi toute sorte de comportement impulsifs allant de simples mots agressifs, au fait de téléphoner larmoyante, en pleine nuit à des personnes, ou à m’enfuir de chez moi pour errer en ville pendant la nuit. Le pire fut de frapper violemment mon fiancé. Cela provoqua la crise de mon couple, il fallait du temps à mon fiancé pour savoir s’il voulait encore de moi. Ce fut le pire mois de ma vie ! J’envisageais le pire tous les jours et savais que je serais incapable d’y survivre. Je m’y résignais avec facilité. Puis, la crise a été vaincue à l’aide d’une prise en charge psychologique. Je fus traitée 6 mois durant lesquels je vivais normalement depuis longtemps. Il y a deux mois, je décidais d’arrêter radicalement les formes de traitement qui m’étaient prescrites : la médicamenteuse et la thérapie. Cela a été les premiers jours, puis, lentement mais sûrement et de manière plus insidieuse mais aussi plus douloureuse, mon mal a réintégré mon corps, ou mon âme, ou les deux. Je recommence donc la lacération de mes bras en me faisant plus discrète. Les idées noires m’habitent presque constamment. J’ai déménagé pour vivre seule, bien que toujours avec mon fiancé.

Aujourd’hui, je réalise que je suis probablement atteinte d’une maladie qui a causé tout ça, qui serait à l’origine de tout ce mal, pas seulement du mien mais aussi de celui que j’ai pu causer autour de moi. Cela m’attriste et me soulage à la fois.

3 février 2011

Le Printemps...

Le printemps n'est qu'illusion. Il naît puis meurt sans cesse.
Il n'est que pour rappeler que nous nous fanons trop vite.
Il est la métaphore du temps qui passe. Il est le tact que l'on
donne à des mots lorsqu'ils paraissent trop crus.

Le printemps est un réveil, c'est indéniable,
Le dure réveil durant lequel nous réalisons le temps que nous
avons dormi. Nous réalisons tout ce qui a été fait et que nous ne
pouvons plus changer; nous réalisons ce que nous n'avons pu faire
et que nous ne pourrons plus jamais faire.
Car le temps a passé.

Le printemps est ces fleurs dont les pétales éclosent
nous offrent le spectacle de la naissance,
Il est aussi ces mêmes fleurs qui s'allègent de leur poids à la perte de leurs ailes,
et qui tombant une à une, ont la raisonnance des marques de l'âge sur notre visage.

Le printemps est mesquin. Il se joue de nous.
Il colore ses habits, revêt des allures de fête,
Pour mieux nous cacher que c'est sur notre mort qu'il festoie.
Ses doux musiciens nous assaillent dès le levé du jour,
Tels les rats de la peste, nous suivons aveuglément ces mélodies
Et nous nous convainquons que le silence lourd et pesant n'est plus de ce monde.
Mais il s'agit là d'une belle mascarade, car, je vous le dis,
La mélodie naît du silence, vit par celui-ci et y expire sa dernière note.
Autrement, la mélodie ne serait pas.

Le printemps est un effluve permanent de parfums aphrodisiaques,
Il dégaine ses senteurs afin d'enivrer l'ennemi et de le confondre,
Ainsi, nous nous lançons dans les mortels jeux de l'amour,
Mettons naissance à de nouveaux futurs morts
Que celui-ci pourra torturer à sa guise.
C'est une blague sans fin, une éternelle naissance, un faux dénouement.

Le printemps est le voile du monde trop noir dans lequel nous sommes,
Réjouissez-vous à son approche si vous le souhaitez,
Mais ne soyez pas dupes !
Le printemps est l'alcool que l'on boit lorsque l'on veut oublier,
Le printemps est la manche par dessus mes plaies,
Le printemps est le sourire d'un suicidaire,
Il est ma poitrine faisant barrage et empêchant de trop battre mon cœur.
Le printemps n'est qu'illusion.
Réjouissez-vous mais ne soyez pas dupes !

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